Roumanie : Histoire

La Roumanie - Histoire


Origines.

Le peuple roumain trouve ses origines au IIéme siécle avant Jésus-Christ quand les Gêtes originaires de la Thrace, région située au nord de la Gréce, ont fondé au nord du Danube un nouveau état, la Dacie. Jusqu´Ã  la fin du premier siécle avant Jésus-Christ ils ont développé une culture spécifique et indépendante, ils se font orfévres, mineurs, céramistes et ils érigent des places fortes dans les forêts profondes et les vallées de l´arc carpatique.

Attiré par la richesse aurifére de la Dacie, l´empereur romain Trajan réussit, aprés plusieurs campagnes, à vaincre le chef dace Décébale, en 106 aprés Jésus-Christ. Ainsi, il commence le processus de colonisation et latinisation de l´ancien état dace , devenu province satellite de Rome. A la fin du IIIéme siécle (en 271 aprés Jésus-Christ), l´empereur Aurelian quitta la Dacie sous la pression des Goth. Pendant prés de 1000 ans, le pays sera envahi successivement par les Huns, Vandales , Avars, Slaves, Bulgares et Hongrois et enfin les Mongols en 1241. Au Xéme siécle, les premiéres villes marchandes, comme, Sibiu, Brasov, naissent en Transylvanie.

En même temps, se constituérent entre les Carpates et la Mer Noire, les deux principautés de Valachie et de Moldavie qui connaissent un développement économique et spirituel important. La principauté de Valachie fut fondée par Bassarab Ier au XIVéme siécle, et la Moldavie par Bogdan Ier, à la même époque.

Aprés la prise de Byzance en 1453, les Ottomans menacent les deux principautés. Les Valaches vont essayer de défendre leur indépendance avec à leur tête des voïvodes farouches tels Mincea le Vieux et Vlad Tepes. En Moldavie, Etienne le Grand parvient à freiner la poussée ottomane entre 1457 et 1504. Au XVIéme siécle, la Moldavie et la Valachie, deviennent tributaires de l´Empire Ottoman, tout en gardant leur liberté de culte et leur autonomie.

Entre 1593 et 1601, Michel le Brave, voïvode de Valachie, combat les Turcs et parvient à rassembler les trois principautés de Transylvanie, Moldavie et Valachie avec comme capitale Alba Iulia. Mais aprés la mort de Michel Le Brave en 1601, les Ottomans rétablirent leur autorité en Moldavie et en Valachie, tandis que la Transylvanie sera annexée par l´Autriche.

En Moldavie et en Valachie, les sultans vont imposer un joug politique sévére et les deux principautés seront gouvernées par les Grecs Phanariotes (de Phanar, quartier de l´aristocratie grecque de Constantinople).

En Transylvanie, la ponction des richesses et les lourds tributs à verser déclenchent de nombreuses jacqueries comme celles de Horia, Closca et Crisan en 1784. Les " haïdouks " (hors la loi) sévissent dans les monts Apuseni, dans la région de Hunedoara, Maramures.

A partir de la seconde moitié du XVIIIéme siécle, l´influence russe ne cessa de se développer dans la région : en 1774, grâce à l´occupation de la Moldavie et de la Valachie par les troupes de Catherine II, les deux principautés obtinrent du Sultan des libertés politiques. Victorieuse des Turcs aprés la guerre russo-turque de 1806 - 1812, la Russie annexa une partie de la Moldavie.

En 1821, la Bassarabie a lieu en Valachie l´insurrection des " pandours " de Tudor Vladimirescu. Les boyards appellent à la rescousse les Turcs qui écrasent la révolte. En 1829, à l´issue de la guerre d´indépendance grecque, les Turcs, craignant une alliance gréco-roumaine supprimérent le régime Phanariote et accordérent à la Valachie, et à la Moldavie le droit d´Ãªtre gouvernées par des princes roumains.


L´indépendance

En 1848, a lieu l´insurrection nationaliste les " bonjouristes " à Bucarest, soutenue en France par E. Quinet et Michelet, et réprimée par les Turcs. La Transylvanie se souléve également, mais le Tsar Nicolas Ier la remet vite en place. La Valachie et la Moldavie passent sous la domination russe jusqu´en 1851. En 1856, le traité de Paris régle les conséquences de la guerre de Crimée et le protectorat russe sur les principautés prend fin.

Les principautés passent ainsi sous garantie européenne. La Moldavie récupére une partie de la Bassarabie perdue par les Ottomans en 1812..Le probléme de l´union de la Moldavie et de la Valachie se posa rapidement. Il se heurta à l´hostilité de l´Autriche qui redoutait la fondation à terme de la " Grande Roumanie ", rassemblant la Transylvanie, le Banat et la Bucovine, alors sous domination autrichienne.

En 1859, Alexandre Ion Cuza est élu comme hospodar de la Moldavie et la Valachie. Cette double élection marqua la victoire de la politique libérale-nationale, et la Roumanie fut reconnue officiellement en 1861 par les puissances européennes et les Turcs. Le nouvel état, ayant la capitale à Bucarest, fut déstabilisé par les luttes des partis et en 1866, le Prince Alexandre Lon Cuza fut obligé d´abdiquer. Il fut remplacer par le Prince Charles de Hohenzollern - Sigmaringen de la branche Hohenzollern catholique, soutenue par la Prusse et la France. Entre 1877 et 1878, la Roumanie rapporta son soutien à la Russie, durant la guerre russo-turque. Le congrés de Berlin de 1878, accorda l´indépendance totale à la Roumanie, tout en l´obligeant de céder la Bassarabie à la Russie.

Le 1er souverain du royaume Roumain, édifié en 1881, fut Carol 1er (1881-1914). A cette époque, de grand travaux furent entrepris dans tout le pays (canaux, fortifications, chemins de fer, routes, ponts). De plus, cette période fut marquée par un rapprochement avec les Empires voisins!; ainsi la Roumanie signa, avec l´Allemagne et l´empire Austro-Hongrois, un traité d´alliance défensive contre la Russie. Cette politique étrangére ne fut pas populaire dans ce pays revendiquant ses origines latines. En 1907 une grande émeute paysanne fut réprimée dans le sang.


Les guerres balkaniques

Lors de la premiére guerre balkanique, la Roumanie conserva sa neutralité mais s´engagea aux coté de la Gréce et de la Serbie au cours de la seconde contre la Bulgarie. En juillet1913, elle attaqua celle-ci et reçut la Dobroudja méridionale au traité de Bucarest (10 août 1913). La Roumanie est ainsi devenue la plus grande puissance des Balkans


Premiére guerre mondiale

En 1914, la Roumanie proclama sa neutralité lors de la déclaration de guerre. Nourrissant des sympathies envers les Alliés, qui lui firent entrevoir la possibilité d´une "!Grande Roumanie!", le roi Ferdinand 1er déclara la guerre à l´Autriche-Hongrie le 27 août 1916 et envahit la Transylvanie. L´Allemagne réagit avec force et occupa Bucarest (décembre 1916). Dés janvier 1917, les armées austro-allemandes et bulgares contrôlaient la majeure partie du pays. La Dobroudja fut annexée par la Bulgarie (traité de Bucarest, 7 mai 1918). Mais, en novembre 1918, profitant de la victoire des Alliées, la Roumanie entra à nouveau en guerre et réoccupa la Transylvanie.

Lorsque la guerre éclata en 1914, la Roumanie proclama sa neutralité. Le nouveau roi Ferdinand Ier (1914-1927) nourrissait pourtant des sympathies envers les Alliés, qui lui firent entrevoir la possibilité d´une "!Grande Roumanie!". Le 27 août 1916, il déclara la guerre à l´Autriche-Hongrie, et la Roumanie envahit la Transylvanie. L´Allemagne réagit avec force en occupant Bucarest (décembre 1916). Dés janvier 1917, les armées austro-allemandes et bulgares contrôlaient la majeure partie du pays. La Dobroudja fut annexée par la Bulgarie (traité de Bucarest, 7 mai 1918). Mais, en novembre 1918, profitant de la victoire des Alliées, la Roumanie entra à nouveau en guerre et réoccupa la Transylvanie.


La Roumanie dans l´entre-deux-guerres

L´effondrement de l´empire austro-hongrois permis la création de la "!Grande Roumanie!", grâce aux traités de Saint-Germain (10 septembre 1919) pour l´Autriche et de Trianon (4 juin 1920) pour la Hongrie. Aux termes de ces traités, la Bucovine, la Transylvanie, le Banat oriental et la Bessarabie sont annexés à la Roumanie. Ceci lui permis de doubler sa superficie et sa population, avec 295 000 km2 et 16 300 000 habitants contre 138 000 km2 et 7 500 000 habitants en 1914.

Les Hongrois étant nombreux à vivre en Transylvanie et dans le Banat. Le pays fut dés lors confronté à des problémes de minorités ethniques qui s´accentuérent avec la politique de centralisation menée dés 1922 par le gouvernement roumain. De plus, l´Union soviétique contestant la possession de la Bessarabie par la Roumanie, une source constante de désaccords fut entretenu entre les deux pays. La Roumanie conclut, alors une alliance de défense mutuelle avec la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie (1920-1922), et signa des accords avec la Pologne, la France, l´Italie, la Gréce et la Turquie.

Les troubles intérieurs ne cessant de grandir, l´opposition au Parti libéral suscita l´émergence de nouveaux partis. Le plus important était le Parti national paysan de Iuliu Maniu, dont l´importance ne cessa de croître dans une population à 80% paysanne. Le Parti libéral réussit toutefois à rester au pouvoir jusqu´en 1928 grâce à des élections réguliérement faussées. L´opposition paysanne au gouvernement et des querelles dynastiques entraîna des troubles politiques quasi permanents.

La mort de Ferdinand (juillet 1927) fut suivie d´élections libres!; en décembre 1928, le Parti national paysan obtint une majorité écrasante et Iuliu Maniu devint Premier ministre. Il favorisa le retour du prince héritier, Carol II, exilé et contraint par son pére de renoncer à ses droits dynastiques. Il fut proclamé roi en juin 1930. Hostile aux partis politiques, il voulait imposer son gouvernement. La situation économique de la Roumanie se dégradant sous l´effet de la grande crise des années 1930, un nouveau parti fasciste multiplia les actions violentes et fort de 16% des suffrages en 1937, il fit adopter des lois antisémites et les juifs commencérent à être victimes de pogromes.

Prétextant ces troubles, le roi Carol II abolit le régime parlementaire et établit une dictature royale.en 1938. Le chef du parti fasciste fut emprisonné et exécuté, cependant son parti poursuivi son action terroriste. Le démantélement de la Tchécoslovaquie, en 1939, mis fin à l´accord de défense mutuelle passé avec la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie en 1920/1922 et contribua à l´isolement de la Roumanie à la veille de la Seconde Guerre mondiale, face à l´Allemagne hitlérienne, alliée à l´URSS par le pacte germano-soviétique d´août 1939. Aprés la défaite française, prétextant la défense des gisements de pétrole vitaux pour l´approvisionnement du Reich en énergie contre les attaques britanniques, l´armée allemande occupa la Roumanie.

Le roi Carol forma un cabinet pro-allemand avec, pour membre, Horia Sima, le nouveau chef du parti fasciste. La Bessarabie et le nord de la Bucovine fut occupée dés 1940 par l´Union soviétique, en accord avec l´Allemagne. La Roumanie fut contrainte de céder à la Hongrie la Transylvanie septentrionale. et de rendre à la Bulgarie, la Dobroudja méridionale. Ceci provoqua la colére de la population roumaine et l´abdication du roi, complétement déconsidéré, en faveur de son fils Michel. Dés le début de 1941, un régime militaire s´installe, avec à sa tête le général Ion Antonescu. Puis, la Roumanie entre en guerre, aux cotés de l´Allemagne, contre l´URSS et reprend la Bessarabie et la Bucovine qui seront réinvesties avec une partie de la Roumanie, par l´armée rouge, en 1944. Le 23 août, grâce à un véritable coup d´état, le roi Michel reprend le pouvoir, limogea Antonescu qui fut arrêté, et un gouvernement de coalition, le Front démocratique, fut alors constitué avec des membres des Partis communiste, libéral et national paysan. La Roumanie signa l´armistice à Moscou dés le 12 septembre 1944, puis retourna les armes contre l´Allemagne.


La République populaire

Le Parti communiste ne représentait encore qu´une petite minorité en 1944, mais il obtint rapidement une forte représentation et acquit le pouvoir. Aprés les conférences de Yalta et de Potsdam, la Roumanie, sous influence soviétique, évolua vers la démocratie populaire. En mars 1945, sous la pression soviétique, un nouveau gouvernement de coalition fut formé sous la direction de Petru Groza, leader du Front des laboureurs et sympathisant communiste. Les communistes occupérent la plupart des postes clés. Dans les mois qui suivirent, ils s´employérent à supprimer toute opposition. Lors du traité de paix signé à Paris, le 10 février 1947, avec les Alliés, la Roumanie fut contrainte de renoncer à ses droits sur la Bessarabie et la Bucovine, au profit de l´URSS, ainsi que sur la Dobroudja méridionale, au profit de la Bulgarie. La Roumanie récupéra toutefois la Transylvanie septentrionale. Le paiement de réparations de guerre lui fut également imposé.

En août 1947, le Parti national paysan fut interdit, et son leader, condamné à la détention à perpétuité. Le 30 décembre 1947, le roi Michel fut contraint d´abdiquer et partit en exil. La militante communiste Ana Pauker entra au gouvernement en novembre 1947. Aux élections de mars 1848, le Front démocratique conduit par les communistes remporta presque la totalité des siéges. Aussitôt, la république populaire de Roumanie fut proclamée et une nouvelle constitution, calquée sur le modéle soviétique, fut adoptée en avril 1948. Des purges s´ensuivirent, visant à éliminer dirigeants du Parti communiste, dont Ana Pauker en 1952.

S´engageant sur la voie des transformations économiques suivant le modéle soviétique tout au long des années 1950, le gouvernement mit l´accent sur le développement de l´industrie et les nationalisations. La collectivisation des terres s´effectua de 1949 à 1962. De grands complexes sidérurgiques furent construits et l´extraction miniére fut considérablement développée. Aprés sept années d´une exceptionnelle rigueur, cet effort s´avéra payant, et le pays connut un important développement de sa production industrielle et miniére. Dans les années 1960, le taux de croissance moyen de l´industrie roumaine fut l´un des plus élevés d´Europe de l´Est. La production de charbon, par exemple, connut une spectaculaire progression, passant de 3 millions de tonnes en 1938 à 20,5 millions de tonnes en 1971. Quant à la production industrielle, aprés avoir quintuplé entre 1938 et 1960, elle fut encore multipliée par deux entre 1960-1970.

Jusqu´en 1962, la Roumanie aligna sa politique étrangére sur celle de l´URSS. En 1965, à la mort de Gheorghiu-Dej, Nicolae Ceausescu devint secrétaire du parti, puis président du Conseil d´état en 1967.

Il commença à démarquer trés nettement la Roumanie de l´URSS. Il orienta son pays vers un communisme "!national!", et mena une politique étrangére indépendante et radicalement différente de celle de l´URSS. La Roumanie fut la premiére démocratie populaire à établir des relations diplomatiques avec l´Allemagne fédérale (1967). Ce fut également le seul pays communiste à maintenir ses relations avec Israël aprés la guerre des Six Jours (1967). En 1968, la Roumanie dénonça l´intervention des forces du pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie. Elle adopta même une position fortement antisoviétique. Refusant de soutenir Moscou contre Pékin, elle entretint des relations étroites avec la Chine populaire, et, en 1971, Ceausescu se rendit en république populaire de Chine. Persistant dans une politique étrangére de non-alignement, malgré la désapprobation du bloc soviétique, la Roumanie multiplia activement ses contacts avec l´Occident. Aprés la visite du président des états-Unis Richard Nixon, en 1969, le président Ceausescu se rendit à plusieurs reprises en Amérique du Nord et dans les capitales européennes. En 1972, la Roumanie adhéra au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale (voir Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD)). En 1980, elle désapprouva l´invasion de l´Afghanistan par les troupes soviétiques. Ceausescu fut élu président de la République populaire roumaine en 1974.

Dans le pays, Ceausescu établit un régime dictatorial. Il s´opposa obstinément aux concepts de glasnost et de perestroïka de Gorbatchev, et fit respecter, avec une extrême rigueur, l´orthodoxie communiste sur le plan intérieur : la Roumanie demeura l´un des pays les plus retardés et les plus répressifs du bloc de l´Est. Dans les années 1980, Ceausescu s´obstina à rembourser systématiquement la dette extérieure du pays au détriment du bien-être des populations. Le ressentiment du peuple à son égard s´amplifia avec l´annonce, en 1988, d´un programme de repeuplement forcé prévoyant la démolition de prés de 8 000 villages, le relogement des travailleurs agricoles et de leurs familles dans des tours en béton, et l´édification de monuments grandioses et peu réalistes à la gloire du régime et de son dirigeant, le Conducator.


Le changement de régime

Lors de l´effondrement soudain des régimes communistes d´Europe de l´Est en 1989, Ceausescu réprima avec brutalité les manifestations antigouvernementales qui eurent lieu, notamment à Timisoara. En décembre 1989, il fut renversé par une violente insurrection, soutenue par l´armée, qui fit plus de 1 500 morts. Ceausescu fut contraint de quitter Bucarest avec sa femme, Elena, le 22 décembre 1989. Ils furent capturés, jugés en secret et exécutés le jour de Noël 1989. Le "!conseil du Front de salut national!", dirigé par Ion Iliescu, exerça le pouvoir exécutif intérimaire. Des leaders du régime de Ceausescu furent arrêtés et emprisonnés. En mai 1990, le Front de salut national remporta les premiéres élections pluralistes législatives : Iliescu, élu président de la République, prit pour Premier ministre le trés médiatique Petre Roman. Mais les manifestations populaires anticommunistes se poursuivirent et, en janvier, des milliers de mineurs furent envoyés à Bucarest pour réprimer des manifestations antigouvernementales. La brutalité de la répression fut condamnée dans le monde entier.

Les difficultés sociales, économiques et politiques divisérent le pouvoir (scission du Front de salut national) et redonnérent provisoirement une force à l´opposition unifiée au sein de la Convention démocratique. Toutefois, le président Iliescu fut réélu en 1992, et un nouveau gouvernement, dirigé par Nicolae Vacariou, fut dominé par le Front démocratique du salut national (FDSN), l´un des deux partis issus de la scission du FSN. En 1993, des milliers de personnes manifestérent à Bucarest pour protester contre l´inflation, le chômage et les bas salaires. En février 1994, 2 millions de travailleurs participérent à une gréve générale pour protester contre l´insuffisance des réformes économiques : malgré la reprise économique, la vie quotidienne des Roumains reste trés difficile




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